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roger karoutchi - Page 2

  • LE MAIRE DE VANVES AU PREMIER PLAN DE LA BATAILLE DU SDRIF : « HARO SUR LA METROPOLE »

    Lorsque les Conseillers régionaux sont arrivés hier au Conseil Régional, ils étaient vraiment dans le brouillard, comme à Vanves et en Ile de France ne sachant pas trop s’ils allaient devoir neutraliser un week-end pour un véritable marathon afin voter définitivement son projet de SDRIF (Schéma Directeur Régional) « IDF 2030 ». Pas moins de 300 amendements avaient été déposés dont 200 par l’UMP, JP Huchon y voyant  « une sollicitude marquée à l’égard des intérêts locaux » alors que « l’on a besoin d’une vision régionale », le groupe PS les jugeant « déraisonnables ». Mais la sagesse l’a finalement emporté permettant finalement à ce SDRIF d’être voté dans la soirée.

    Le véritable débat s’est finalement déroulé dans la matinée lorsque l’UDI dont le porte parole dans ce débat, était Bernard Gauducheau, a déposé une motion  d’irrecevabilité. Son  mérite a été finalement de lancer les termes du débat entre l’Ile de France et la Métropole du Grand Paris. « Ce débat a le mérite qu’enfin dans cet hémicycle on parle de la Métropole. La Région a feint d’ignorer que cela allait arriver, alors que ce processus était inévitable. Et des élus que l’on n’a jamais entendu, s’en sont emparés » constatait Laurent Lafon, président du groupe UDI

     

    « Pendant 6 mois, le gouvernement est en train d’ériger un nouveau mur devant le SDRIF qui est condamné dés sa naissance par des lois et des réglements. Le projet de loi scinde en deux la Région (L’agglomération centrale et les 4 départements de la grande Couronne) et créé des obstacles multiples. La métropole va recevoir des pouvoirs vastes sur des compétences qui sont au cœur du SDRIF (Aménagement du territoire, logement, développement économique, environnement et transition écologique…) » a  t-il expliqué en reprenant les propos de JL Laurent, ex-Monsieur Grand Paris au conseil régional qui expliquait que la Métropole sera longue à être opérationnelle. Roger Karoutchi (UMP) a tenté d’expliquer « qu’il fallait protéger les finances de  la Région contre les prédateurs » et que « le vrai débat c’est de savoir si le texte que l’on adoptera sera opposable au SDRIF ».

     

    Du coup JP Huchon est monté aux créneaux appelant à la rescousse les régionalistes à l’instar de Roger Karoutchi et de Bernard Gauducheau  qu’il a nommé : « Ceux qui ont participé à l’aventure de Paris Métropole peuvent se demander s’ils ne se sont pas fait rouler. Il y avait finalement une volonté d’hégémonie de Paris qui reste en filigrane, et de péréquation sauvage des départements pauvres pour aboutir à quelque chose que je ne laisserai pas faire. Nous avons des moyens d’actions : Le SDRIF et ses préconisations. Je ne laisserai pas l’argent de la Région allait nourrir une autre institution. Il faudra se mettre de travers. Si vous pensez que le risque est  là, ne vous empêcher pas de voter un outil qui nous donne des moyens juridiques pour défendre la Région » a-t-il déclaré. « Mais le vrai problème est que vous allez vous retrouver avec une métropole qui aura une structure politique » a répliqué Laurent Lafon. « Il n’y a pas de métropole du Grand Paris car elle n’a pas un sou. IL y a peut être une métropole lyonnaise, mais c’est parce que Collombs a marché sur les pieds de ses amis » a répondu le président de La Région qui a ajouté : « Tout le monde devrait dire non à une métropole qui prend tout, oui à une métropole qui entre dans le cadre de la Région »

     

    En voyant un consensus se dessiner pour défendre, la Région, JP Huchon a proposé une motion demandant que « la création de cette structure se fasse dans le respect de l’ensemble des compétences de la Région et préserve la totalité de ses moyens » qui aurait pu être votée à l’unanimité. Mais elle a très vite éclatée pour des raisons politiciennes et de stratégies internes aux différents groupes notamment UMP. « Le problème est que c’est un combat d’arrière garde. Le mal est fait. La bataille s’est déroulée. Et on l’a perdu. On voit bien le mastodonte et Paris prendre la main » a réagit Bernard  Gauducheau. « Je ne comprend pas cette espèce de défaussement, de laisser-aller. La Région se bat, elle est incontournable, on n’est pas une assemblée qui rend les armes » a répondu JP Huchon face à une UDI qui s’est abstenu et une UMP qui a voté contre finalement. « Si vous ne défendez pas cette  motion, on le fera savoir » a menacé le Président de la région.  Ce qui n’a pas troublé Bernard Gauducheau, ni empêché de prendre le temps d’aller inaugurer le restaurant Soan à Vanves auquel il tenait absolument à assister

  • VANVES ET GRAND PARIS METROPOLE : « Pas de précipitation » a demandée Isabelle Debré

    Isabelle Debré (UMP), Sénateur des Hauts de Seine et de Vanves siégeait lorsque le sénat a donc carrément supprimé la création de la métropole de Paris, lundi après midi, comme l’ensemble des sénateurs franciliens qui comptent dans la Région sauf ceux de la Grande Couronne, comme l’a remarqué Héléne Lipietz (EELV). « Je voterai l'amendement de suppression car je refuse la contrainte et la création dans la précipitation d'un étage supplémentaire. Les élus ont travaillé, laissez-leur le temps d'aboutir » a-t-elle déclarée avant le vote, étant finalement sur la même ligne que son collégue Vincent Delahaye qui avait demandé : « Laissez nous un an, le temps  aux élus d’élaborer une vision et de revenir avec un accord sur le fond, comme à, Lyon, plutôt que de bricoler » tout en ajoutant « Et si dans 12 ou 18 mois ils n’y parviennent pas, le gouvernement fera des propositions ». Ce qui a amené Mayrlise Lebranchu, ministre de la Décentralisation à réagir : « Faisons cependant attention à ceux qui veulent aller moins vite, comme à ceux qui veulent aller plus vite. En 2010, on a donné du temps à la petite couronne ; c'était la sagesse. Le temps de la discussion est passé. Si le texte sortait du Sénat sans faire progresser l'intercommunalité en Île-de-France nous porterions une lourde responsabilité ». 

     

    Ainsi ce projet de métropole de Paris  est tombé, victime d’une alliance hybride UMP, Centristes et PC. « Trois types d’oppositions divergentes se sont exprimées dans ce rejet : autour de M. Dallier, qui souhaite la fusion des départements de la petite couronne et de Paris ; autour de M. Karoutchi, qui est pour une région métropole; et autour des élus communistes, qui refusent toute couverture intercommunale obligatoire de la petite couronne » constatait la ministre de la Décentralisation. Ils ont supprimé l’article 10 du texte qui obligeait les départements de la petite couronne à constituer des intercommunalités couvrant tout leur territoire, car « il dessaisissait les communes d’Ile de France de leur autonomie au profit d’intercommunalités contraintes » selon Roger Karoutchi qui a déposé l’amendement. Du fait de la suppression de cet article, les articles suivant conduisant à  la création de la Métropole du Grand Paris constituée de la ville, des intercommunalités de la petite couronne, plus une partie contiguë de la grande couronne, tombaient  comme l’a rappelé, fort de son expérience d’ex-secrétaire d’Etat aux Relations aux Parlements, Roger Karoutchi à la ministre Lebranchu. « J’ai comme une impression de solitude » a lâché cette dernière, visiblement dépitée  : « Ce rejet du Sénat, qui ne propose aucune alternative, risque de faire perdre, de nouveau, un temps précieux aux habitants d’Ile France, déjà largement pénalisés par le manque de logements, la précarité énergétique et les écarts de richesses d’une commune à l’autre » expliquait elle dans un communiqué de presse où elle déplorait une « conjonction des refus » face à la volonté du gouvernement « de clarifier, de simplifier et de mutualiser en IDF ». « Le gouvernement a voulu aller trop vite » selon jean Pierre Nicolle (PRG), le Monsieur Grand Paris de Jean Paul Huchon président PS de la Région Ile de France qui ajoutait : « les sénateurs ont exprimé le rejet de beaucoup d'élus locaux d'une strate supplémentaire: le projet n'était pas encore mûr ».

     

    A contrario, le Fonds  départemental de Péréquation IDF supprimé par la commission des lois, a été rétabli, et la création d’un EPF(Etablisement Publique Foncier) unique pour la Région a été adopté, car les sénateurs de province ont insisté sur la  nécessité d’avoir un tel instrument dans leur métropole comme notamment Michel Mercier ex ministre du Grand Paris et Président du Conseil Général  du Rhône.  « Les sénateurs ont adressé un véritable camouflet au projet du gouvernement » s’est félicité Valérie Pécresse président du groupe UMP en invitant « tous les élus locaux franciliens à amplifier ce mouvement et à manifester auprès du gouvernement leur opposition à ce projet de loi », c'est-à-dire en votant des vœux en conseil municipal pour dénoncer la réforme du gouvernement. Ce qui a été refusé par le maire de Vanves à l’occasion du dernier conseil municipal qui n’en voyait pas l’utilité.  « Alors que l’urgence est à la simplification de la carte administrative pour réduire les dépenses publiques, le gouvernement s’obstine à vouloir marier de force les communes au sein de vastes intercommunalités et à créer une nouvelle strate administrative avec la Métropole de Paris, compétente en matière d’urbanisme. Une telle organisation conduira immanquablement à augmenter les impôts et à dessaisir les maires de toute prise sur le visage de leur commune ». Enfin, les écologistes ont parlé de « premier acte manqué pour la démocratie locale » considérant que « la faiblesse de la proposition du gouvernement, tant au niveau démocratique qu'au niveau de la nécessaire simplification des institutions, n'a pas permis de trouver une majorité politique au Sénat. Les grands élus locaux, bien souvent adeptes du cumul des mandats et défendeurs du statu quo, s'en sont ainsi donné à cœur joie, ce qui est regrettable pour le renforcement de la démocratie locale et pour les collectivités locales qui souhaitent prendre à bras le corps les enjeux métropolitains du 21e siècle »

  • ET ENCORE EN 2003 A VANVES, L’ANNEE DE LA CANICULE

    D’autres événements se sont déroulés cette année là : Ainsi, le 15 Mars 2003, pour la Coupe de France Vanves a rencontré la prestigieuse équipe de Pau-Orthez  lors d’un match historique et magique au gymnase André Roche. Le souvenir est toujours vivace dans la tête des joueurs vanvéens et de Sylvain Mousseau toujurs leur entraîneur,  d’avoir joué contre une équipe tenante du titre, avec la moitié de l’équipe de France, 2 joueurs en partance vers le NBA, deux américains…D’autant que l’un d’entre eux est devenu en 2012 le parrain de l’équipe de Vanves Mike Pietrus qui racontait au début de la saison avoir  aimé cette « petite salle » avec cet escalier pour y accéder : « Cette petite salle m’a plus tout de suite alors que j’ai joué devant 3000 personnes. Vanves représente beaucoup pour moi ». A l’UMP Isabelle Debré était élue secrétaire de la 10éme circonscription des Hauts de Seine et désigné ecomme tête de liste en binôme avec Roger Karoutchi de l’UMP dans les Hauts de Seine pour les élections régionales de 2004. La piscine municipale était baptiséele 21 Juin par Kiki Caron, ex-championne de natation, du nom de Roger Aveneau, conseiller général de Vanves. Ce qui faisait rire feu Marcel Dambron, nageur invétéré, ex-maire adjoint avec lui d’André Roche et Gérard Orillard car il confiait à cette époque : « quand je pense qu’il ne savait même pas nager ! » Et le nouveau marché était inauguré le 5 Décembre par Charles Pasqua après 3 ans et demi de fermetuire suite à un incendie et 4,5 M€ d’investissement. Enfin 2003 restera surtout l’année de la canicule durant l’été 2003 pendant 3 semaines avec un pic entre les 11 et 14 Août : 16 vanvéens sont décédés (contre 7 en Juillet) dont certains à cause de la chaleur, la police ayant dû intervenir 7 fois dont une pour dégager une personne âgée décédée depuis 2 jours. Les prêtres n’ont pas chômé en célébrant pas moins de 5 à 6 obséques par semaine durant la dernière quinzaine d’Août. La piscine a battue des records avec 600 entrées quotidiennes.